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Posts Tagged ‘Abd Al Malik’

Décidément les Fab’ me pousse vers le rap. Après Fabien qui ressort Cypress Hill de mes placards, Fabrice (big up !), soutenu par mon baladeur innocemment passé des Hurlements de Léo à IAM, m’a donné envie de me replonger dans mes vieux albums de rap à force d’en tchatcher. Envie aussi de rompre avec les catégories socio-musicales cantonnant le rap à ma jeunesse écervelée plutôt qu’à ma trentitude intelligente et épanouie (qui a dit “mouais” ?!). Bon, c’est clair, j’étais aussi échaudée par une tournure du rap vers des textes creux, même quand ils restaient revendicatifs. Fi de mes a priori donc, en ce moment c’est l’heure de gloire d’IAM, NTM, Assassin et la Fonky Family. Pourquoi se priver des bons vieux trucs pleins de basses à cause des petits jeunes empêtrés dans leurs attitudes de roquets ? Franchement les catégories socio-musicales craignent : si vous aimez les bons textes, un Demain c’est loin d’IAM ou un Shoota Babylone d’Assassin, c’est tout aussi fort qu’un Sao Lucas de la Rue Kétanou. C’est juste pas les mêmes histoires (et encore qu’entre Shoota Babylone et les Béruriers Noirs, le fossé n’est pas si grand), mais c’est donc complémentaire. Vous allez me dire que ça ne groove pas, ne donne pas envie de danser mais en fait si : à sa manière propre le rap vous saisit le corps et vous amène irristiblement à au moins hocher la tête au ryhtme des basses. Si votre sensibilité musicale est comme la mienne, c’est-à-dire viscérale, physique, autant qu’intellectuelle, vous ne pouvez pas ignorer la puissance du rap. Et pour une transition en douceur, essayez donc Java pour son phrasé plus rappé que chanté, mais qui reste clairement un groupe de chanson réaliste (et très drôle pour ne rien gâcher), et les si à la mode slammeurs, Grand Corps Malade et Abd Al Malik. Puis un peu de Kery James, dont le son est très métissé et donc moins brut. Et pour finir, Du bon son brut pour les truands comme dirait IAM : Paris sous les bombes.

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